CONTEXTE
Le service Nature en Ville a pour vocation de préserver, entretenir, aménager les espaces verts, pour une ville agréable, en tenant compte des limites planétaires.
Le service est garant du bon entretien du patrimoine végétal, du mobilier urbain (bancs, tables de pique-nique, poubelles…) et des jeux pour enfants implantés sur le territoire de la commune dans les parcs, squares, écoles maternelles et élémentaires et des crèches par conventions avec le CCAS. Le service gère également la santé, la sécurité et l’entretien des arbres de la ville et de la Métropole. Il participe à l’amélioration du cadre de vie des habitants, de l’embellissement par le végétal, et reste attentif à l’impact que peuvent avoir des travaux d’aménagements sur les espaces verts et les arbres. Les pratiques du service sont en évolution constante afin de mieux accueillir la faune et la flore en ville et de faire la part belle aux végétaux locaux et adaptés au climat grenoblois. Le service a également pour mission de promulguer l’agriculture urbaine.
Le service comprend 4 unités : l’unité Plantes & Ateliers (27 agents), l’unité Arbres & Prospectives (26 agents) ; l’unité Parcs & Jardins (142 agents répartis en 13 équipes dans 4 secteurs 1/3 ; 2 ; 4/5 ; 6), l’unité Ressources et Ville Ludique (6 agents) et le pôle Biodiversité et Agriculture Urbaine (3 agents).
En chiffres : 200 agents au service. 240 ha d’espaces verts, environ 32 000 arbres, 200 aires de jeux, 800 jeux, 60 parcs et grands squares dont 7 labellisés « EcoJardin ». Densité urbaine : 8 725 hab/km2. Budget du service : 800 000 € en fonctionnement, 1.5M€ en investissement et 9M€ de masse salariale.
MISSIONS
Dans le cadre de la transition écologique et sociale de la ville de Grenoble, le service Nature en Ville s'interroge sur sa dépendance aux ressources finies, en particulier pour le parc d'outils techniques utilisés par les jardiniers. Il est impératif de diminuer l'utilisation des énergies fossiles tout en garantissant la santé et la sécurité des agents. Comment surmonter ce défi ?
Pour répondre à cette question, nous lançons un chantier prospectif avec les trois premières étapes suivantes :
Évaluer les outils actuels des jardiniers de Grenoble en utilisant des critères inspirés de la philosophie low-tech et défini par/avec l'encadrant
Proposer des alternatives pour les outils fonctionnant avec des énergies fossiles soit avec des nouveaux outils soit avec des changements de pratiques accompagnés d'un travail sur la perception. Cette étape nécessite de bien comprendre le besoin usager du jardinier auquel répond l'outil existant pour pouvoir proposer un outil de remplacement prenant en considération une bonne expérience utilisateur et un respect de l'environnement.
Pour les alternatives proposées, identifier les gains et les pertes associés (ergonomie, temps de travail, temps de maintenance, …)
Ce travail impliquera :
Une enquête de terrain avec l'atelier mécanique chargé de la maintenance et de la réparation des outils du service, ainsi qu'avec les jardiniers,
Des journées sur le terrain,
De lire et comprendre les notices techniques des outils,
Effectuer des recherches techniques informatiques,
Une capacité à communiquer et d'adapter son discours en fonction de son auditoire.
Ainsi, le projet vise à trouver des solutions pour une gestion plus durable et responsable des outils utilisés par les jardiniers de la ville de Grenoble.