Stage
Stagiaire : Chargé/e d’étude sur la formalisation du processus d’analyse de risque, en protection des cultures / épidémiosurveillance, dans le cadre du Bulletin de Santé du Végétal (BSV).
L’ACTA recherche un/e stagiaire « Chargé/e d’étude sur la formalisation du processus d’analyse de risque, en protection des cultures / épidémiosurveillance, dans le cadre du Bulletin de Santé du Végétal (BSV). »
Vous souhaitez travailler à l’amélioration de l’épidémiosurveillance du territoire en agriculture. La manière dont les acteurs du BSV analysent les risques d’attaques de bioagresseurs et les communiquent sur le terrain pour prévenir et réduire l’utilisation de produits phytosanitaires, vous questionne. Ce stage est fait pour vous !
Cadre de la mission
L’Acta est reconnue pour ses compétences et son expertise dans le champ de la protection intégrée des cultures. Elle porte plusieurs actions d’envergure pour renforcer le transfert et la valorisation de références dans ce domaine, comme la coordination de l’outil national Vigicultures 2.0 (https://vigicultures.fr) qui collecte les données d’observation pour le BSV, la mise en œuvre de programmes de formation, et l’édition d’ouvrages de référence comme l’Index ACTA Protection des cultures.
Le Bulletin de Santé du Végétal (BSV) est un outil clef pour la gestion des risques phytosanitaires en France et la réduction des produits phytosanitaires. Il vise à fournir des informations régulières et précises aux agriculteurs et conseillers agricoles, sur l’état sanitaire des principales cultures à l’échelle de chaque région.
Il s’appuie sur des expertises de plusieurs ingénieurs et techniciens de terrain, mobilisant des données épidémiologiques observées sur le terrain, des données météo, des remontées de terrain plus informelles, des sorties de modèles et des références validées sur chaque problématique sanitaire. Ces expertises leur servent à analyser le risque pour différents bioagresseurs, afin de le communiquer aux agriculteurs et conseillers agricoles via les BSV.
Or désormais, cela se passe dans un contexte extrêmement changeant qui met à mal les seuils et références habituellement utilisés : réchauffement climatique, évolution de la biologie des bioagresseurs, apparition de nouveaux bioagresseurs, exigence des citoyens envers l’environnement, changement rapide des solutions de lutte autorisées, etc. Ainsi, l’analyse de risque doit s’adapter rapidement sur le terrain et notamment requestionner les outils et références mobilisables dans ce cadre.
Par ailleurs, ce processus d’analyse de risque, qui est au cœur du dispositif du BSV, n’est pas toujours clairement formalisé et présente des divergences importantes selon les cultures, les régions ou encore les types de problématiques sanitaires. Cette variabilité engendre parfois des difficultés à comparer les informations et par conséquent des problèmes au niveau de la quantification des risques. Ce manque de formalisation pose également question dans le cadre du renouvellements des acteurs.
Objectif du stage :
Dans ce contexte, une meilleure formalisation du processus d’analyse de risque apparaît comme un levier stratégique pour améliorer l’efficacité des acteurs du dispositif BSV.
L’objectif principal de ce stage est donc de formaliser ce processus d’analyse de risque dans le cadre du BSV, en prenant en compte l’ensemble des ressources (données, modèles, références) disponibles. Le stagiaire sera chargé de proposer un cadre structuré et accepté par l’ensemble des acteurs du BSV, tout en identifiant et en intégrant les outils pertinents à utiliser à chaque étape de ce processus.
Missions :
1. Etude de la situation actuelle de l’étape d’analyse de risque dans le cadre du BSV (analyse documents / enquête auprès d’acteurs du terrain / participation en tant qu’observateur à des comités de rédaction). Il pourra être judicieux d’étudier en détails un exemple précis « bioagresseur/culture » par filière végétale.
2. Proposition d’un cadre formalisé et structuré pour l’analyse de risque (bibliographie dans le domaine et d’autres domaines comme le médical par exemple). Ce cadre pourra se décliner de manière différente selon les filières végétales : Grandes Cultures, Arboriculture/Viticulture, Cultures Légumières, Horticulture-PPAM.
3. Identification des outils ressources pertinents pour chaque étape du processus (notamment via une enquête) et pour chaque filière. Leur positionnement dans le raisonnement (notamment les outils pour la spatialisation des risques) et les facteurs « transformants » qui peuvent faire évoluer les références et outils seront également recensés à cette étape.
4. Validation et acceptation du cadre par les acteurs du BSV (test en condition de terrain)
5. Formalisation sous forme de support de formation
La personne recrutée sera intégrée au pôle Protection intégrée des cultures – one Health constitué de 5 ingénieurs permanents et d’une responsable de pôle. Elle bénéficiera de l’appui méthodologique de la chef de projet Protection Intégrée des Cultures et du responsable du pôle Agriculture numérique et science des données.
• Profil attendu : personne dynamique et avec une bonne capacité d’analyse et de synthèse, familière avec les sujets agricoles (compréhension technique des cas), ou ayant une appétence pour ce sujet.
• Formation : bac +5 (master ou diplôme d’ingénieur agro-agri) si possible en protection des cultures.
• Savoir-être : excellente intelligence relationnelle, avec un sens du contact et une aptitude à interagir avec un réseau d’acteurs variés.
• Compétences : gestion de projet, rigueur dans l’organisation, qualités rédactionnelles, maîtrise des outils de bureautique de base (suite Office)
Entreprise
Acta
Adresse149 rue de Bercy
75595 PARIS
Type de société
Formation / Recherche
Acta-les Instituts techniques agricoles
Le réseau des Instituts Techniques Agricoles a pour objectif de fournir aux professionnels des réponses techniques adaptées aux enjeux auxquels ils sont confrontés dans leurs filières et d’améliorer les performances économiques, environnementales sociales et sanitaires de leurs entreprises.
L’Acta (www.acta.asso.fr) est chargée d’animer et de coordonner ce réseau notamment sur des questions qui touchent aux systèmes d’exploitation et aux territoires et aux dynamiques d’innovation liées à l’agro-écologique et à la bio économie